»Oui. Maintenant tu veux une photo ?" La touriste américaine a l'épée en plastique dans les mains alors qu'elle monte difficilement les escaliers du Colisée. Le soldat romain la pousse vers un rebord en béton en haut des escaliers. 'Allez. Nous le faisons ici !» Une minute plus tard, la photo souvenir avec l'épée et tout a été prise et le touriste est plus pauvre de cinq euros.
Trois camarades soldats regardent en souriant. Le centurions portez des sandales en cuir, des capes rouges et une armure en plastique et espionnez joyeusement le prochain touriste qui a besoin de se faire prendre en photo avec lui. Tout bien considéré, ils viennent de revenir sur les marches de l'immense amphithéâtre romain. Cela s'est produit après qu'un juge a statué que la municipalité de Rome ne pouvait pas interdire les faux soldats au Colisée avec un décret d'urgence.
Risque de sécurité
Celui-ci a été créé il y a un an et demi en raison des mesures de sécurité particulières prises pour l'Année Sainte de Le Vatican. Outre un certain risque sécuritaire, ils extorquaient de l'argent centurions symbole du déclin de l'image de Rome, estime le conseil municipal. Les faux soldats harcelaient les touristes, qui payaient tour à tour cinq à cinquante euros pour la photo souvenir.
L'ordonnance d'urgence a été prolongée à trois reprises, sous peine d'une amende de 400 euros pour chaque infraction. Mais la semaine dernière, un juge a décidé que c'était suffisant après que des dizaines de soldats – désormais réunis au sein d'une coopérative d'artistes – aient fait appel. La municipalité doit d'abord créer une loi locale pour ces artistes de rue, a statué le juge.
Coûts de processus
Cela a ouvert la voie au retour immédiat du centurions au Colisée. «Il le faut, nous avons engagé tellement de frais de justice», grogne un militaire au fort accent napolitain. Mais les autres artistes regardent de travers mon appareil photo, ce qui ne leur rapporte pas cinq euros par photo. « Qu'est-ce que tu veux avec ça ? Pourquoi toutes ces photos ?
C’est ainsi que se termine ce reportage sous la menace de quatre fausses épées romaines, deux en plastique et deux en bois.
Photo de : Rop Zoutberg
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